dimanche 14 septembre 2008

Haïti: l'état d'urgence

Après les conséquences enregistrées par le passage de 3 cyclones en moins d'un mois (Fay, Hanna et Ike) sur Haïti, le peuple haïtien se trouve aujourd'hui devant son destin:
Soit il se dirige lui-même, soit il réfléchit sur le choix de ses dirigeants. Car le tableau que laisse le pays actuellement, ne montre pas qu'il existe des dirigeants dans ce pays. On ne peut pas diriger un pays en fermant totalement les yeux sur les conditions de vie de la population.
Haïti est un pays où rien n'est planifié et l'irresponsabilité est de mise. Les gens meurent de faim c'est leur affaire. Ils n'ont pas d'emploi, demander à maman ou à papa. Ils construisent n'importe où, c'est bien, comme ça l'État n'aura pas à leur trouver un logement. Ils laissent le pays dans n'importe quelle condition, quel soulagement, moins de bouches à nourrir. Ils font l'objet de graves menaces écologiques, sauve qui peut, l'État n'a pas de moyens. Les thèmes comme: respect à la vie et à l'intégrité humaine, respect aux libertés fondamentales ne sont pas inscrits dans le vocabulaire haïtien. Le Mort d'homme dans ce pays se traduit comme faisant partie des activités quotidiennes.
La monnaie nationale est gourde légalement, mais dans l'effectivité, c'est le US dollar qui fait les transactions. Qui pis est, avec la complicité flagrante de l'État. Le pauvre peuple ne travaille même pas pour pouvoir épargner quelques gourdes, cependant il est obligé de dépenser en US dollar.
Le temps est venu où ce peuple doit d'une part, faire un choix concernant leur mode de dirigeants et d'autre part, jouer le principe de responsabilité réciproque entre lui et ses autorités, afin de mettre le pays sur le rail de développement durable. Si la situation se perdure ainsi, Haïti existera que par son nom.

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